18  Retour "Chants"



camp de STRUTHOF
 

Ici commence l'horreur

1941 : Sur une montagne du massif vosgien, à une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg (l'Alsace est alors annexée par le Reich), 800m d'altitude, où se trouvait une plaisante station de sports d’hiver, les S.S. se mettent à l'œuvre, suivant leurs tristes traditions.

 

STRUTHOF

 

vue du camp de Sruthof pourtant l'apparence est ludique ...

 

 

 

entrée du camp Struthof

 

Les malheureux sont vite fixés... dès le portail franchi... premier coup œil...

leur avenir est sans espoir... potence de pendaison strutof

 

baraque camp de Struthof

Mais le pire est à venir...

et va se passer dans ces baraques...

"Vous êtes rentrés par la porte, vous sortirez en fumée" leur explique-t-on.

Le décor est planté...

 

 

ça ne s'invente pas...crématoire camp Struthof

 

Volontairement réduit, ce témoignage nous interpelle. Ne pas oublier, se souvenir, l'Histoire ne se répète jamais deux fois à l'identique, mais qui peut en jurer ? Rester vigilent et penser à eux, un minimum...

 

 

Il avait légèrement neigé la veille de ce mois d'octobre. Par un après-midi maussade un groupe d'anciens combattants accompagnés des familles avons franchi le portail de Struthof, le seul camp de concentration en France annexée au Reich allemand, à une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg. Près de 52 000 êtres humains vont passer par ces lieux et 20 000 y laisseront la vie. Les rescapés pour la plupart survivront, si on ose dire.

Bizarrement les conversations se sont arrêtés. Le fils d'ancien déporté du camp qui guide notre visite (drôle de mot que visite !) dans un style sobre mais sans esquiver la vérité nous explique tout en marchant sur le chemin bordé de barbelés (alors électrifiés) jusqu'aux baraques maudites : le "bunker" avec ses cellules de "transit" où la position debout n'est pas possible, cellules d'exécution, chambre à gaz, une salle de dissection avec son billard blanc et ses rigoles pour l'écoulement du sang des cobayes humains qui sont charcutés vivants, la chambre à gaz et au bout un crématoire.

Mais le soir tombe sur ces montagnes, un crachin transperce les vêtements et en remontant, un peu en retrait, je ne suis pas un tendre mais je pleure doucement...

 

Tous droits réservés © 2005. www. aidenet.eu