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morale et civisme

L'individu et la morale    Morale individuelle

L'instinct, qui guide un animal est lié à sa conservation et sa survie, tel un oiseau en période de migration. Certains d'entre eux sont doués au point que certains parlent d'intelligence.

Si l'instinct par moments, ou encore le fait d'éprouver du plaisir, de ressentir une douleur, adopter une certaine habitude du comportement sont communs à l'homme et à l'animal, la comparaison s'arrête là.

L'homme possède en propre la raison, la conscience, la réflexion qui sont à la base de sa science avec sa capacité à créer. Mais sa conscience va en particulier lui dicter la morale pour diriger la nature qu'il incarne et qui l'accompagne dans son séjour sur terre.

La morale équivaut à un acte de bonne volonté qui n'est pas toujours évident à définir et il appartient alors de guider les sentiments ressentis et de découvrir les devoirs qui s'imposent à chacun de nous.

Lorsqu'on dit "qu'untel s'est conduit en homme", c'est spécifier qu'il a eu une attitude réfléchie et noble qui le distingue de l'animal.

 

Morale individuelle

Pour étrange que cela paraisse, le premier devoir de la morale est de conserver sa propre vie, d'où l'interdiction du suicide. Le taux de suicide dans un pays est le plus souvent synonyme d'immoralité générale de la population.

Par voie de conséquence il convient de défendre son corps et sa santé, grâce à une excellente hygiène corporelle sans oublier l'ordre dans son environnement personnel (logement, promenades, habitudes...).

La sensibilité : le plaisir étant naturellement recherché à l'inverse de la douleur, il vient s'opposer à une vie d'ascète qui s'appuie sans raison sur une discipline stricte excluant le plaisir et la joie.

Par contre si le plaisir correspond à une sensation passagère et il peut aussi conduire à la passion (un buveur qui prend plaisir à boire va finalement succomber à sa passion : il devient alors un ivrogne qui souffre).

La tempérance est le juste milieu qui permet par exemple de prendre plaisir à boire modérément sans sombrer dans cette passion.

D'autre part la joie (ou le bonheur) correspond à une sensation ressentie durable et qui résulte d'un ensemble d'équilibre moral et physique.

 

L'intelligence : elle doit nous aider à éviter les erreurs pour au contraire nous inciter à rechercher la vérité. Les préjugés sont des erreurs fréquentes qui sont le résultat de notre vanité, de notre orgueil à tout savoir ou encore plus sournoisement à faciliter nos intérêts.

L'esprit critique est l'antidote qui permet de prendre le temps de réfléchir et de conserver les seules idées qui sont claires, de rechercher la vérité en aiguisant au maximum sa curiosité.

Socrate dixit : "Connais-toi toi-même" ou autrement dit : connaissance de soi-même.

 

La volonté : elle sert aussi à éviter les erreurs et découvrir la vérité. Vous entendez alors parler indifféremment de caractère, ou encore de tempérament qui caractérisent notre nature.

Plus justement, la volonté s'exprime par le courage et le travail. Le premier résume l'aptitude à braver les dangers mortels, bien qu'il s'agisse en pareil cas de faire face à des événements exceptionnels (à ne pas confondre avec le suicide). Le second doit pour sa part correspondre à un effort ne mettant pas en danger notre équilibre physique et moral et rester modéré, ce qui ne veut pas dire qu'il faut exclure énergie et sérieux.

 

Conclusions sur la morale individuelle

Voici sommairement expliquées les bases qui concernent nos devoirs envers nous-mêmes, qui vont dans un second temps nous interpeller sur nos devoirs envers les autres hommes. Le terme "homme" est bien sûr pris dans un esprit d'écriture simplifiée et correspond au genre humain en général et sans distinction de sexe.

 

Le tabac, l'alcool, le sida et les accidents de la route tuent en France des dizaines de milliers de personnes. Le premier de vos devoirs étant de conserver votre propre vie : alors réfléchissez et concluez.

 

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