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morale et civisme

 

La morale au sein de la  famille   Morale familiale

Aujourd'hui la famille n'est plus aussi souvent réunie que par le passé. Mais ne soyons pas pessimistes et essayons de comprendre que le travail n'existe plus dans la rue où l'on a vu le jour, que les moyens de transport facilitent ce que certains appellent "l'éclatement du noyau familial". Il n'est pas sans doute malsain de ne plus faire cohabiter deux ou trois générations sous le même toit et, la distance souvent contribue à éviter les heurts dus à la promiscuité et à donner beaucoup de joie et de plaisir lors des retrouvailles.

Ainsi force est de constater que les parents restés dans un village ne peuvent avoir les mêmes habitudes de vie, de pensées, d'ambitions que leur enfant parti à la ville trouver ou chercher du travail, y découvrir la future épouse, y fonder un foyer avec toutes les obligations que cela impose. Ne culpabilisons pas cet éclatement, car il est devenu inéluctable en ces temps modernes, et ne prenons pas ombrage de constater que les enfants font leur vie à leur goût.

 

Très important, il faut noter que cet éclatement familial n'a pas fait disparaître la notion des devoirs solidaires qui existent et lient les divers membres de ce groupe particulier qu'est la famille. Le devoir du sang reste entier.

 

Les devoirs de parents entre eux

Créer un foyer, à travers ou non le mariage, implique des devoirs particuliers pour chacune des deux personnes. Ici encore, les "temps modernes" ont modifié l'équilibre d'antan où l'homme gagnait l'argent nécessaire au ménage, et la femme s'occupait de la maison et des enfants.

Aujourd'hui les femmes sont de plus en plus nombreuses à travailler, pour diverses raisons, et le mari et la femme se doivent l'un à l'autre des égards réciproques, dans la vie en communauté et ensuite pour assurer l'éducation des enfants. Ces derniers doivent vivre dans un milieu harmonieux et recevoir le même bien-être dont jouissent leurs parents.

Nous avons malheureusement de nos jours des exemples horribles de ce qu'entraîne le manquement des devoirs des parents dus à leurs enfants.

 

Les devoirs des enfants

Tout naturellement, les enfants à leur tour doivent à leurs parents l'affection et le respect qui s'accompagne de l'obéissance.

L'affection d'enfants envers les parents ne peut s'épanouir que dans un milieu tel que nous venons de le décrire dans le paragraphe précédent. Le respect n'est pas une soumission inconditionnelle mais librement consenti, et découle des années passées dans le "cocon familial" qui permet de juger souvent les sacrifices consentis par les parents pour élever correctement leur progéniture. L'obéissance est un principe de base qui est le complément naturel du respect.

Il est permis et le plus souvent admis le "tutoiement", comme un signe d'affection dans le cercle familial, mais qui ne doit pas entraîner une familiarité ou un laisser-aller susceptibles de dérives hors nature.

 

Les frères... les sœurs...

Outre leur complicité réciproque, les aînés se doivent si possible d'aider et guider les plus jeunes, et parfois de suppléer à l'absence prématurée d'un ou des deux parents.

La parenté ne se limite pas forcément à ce lien direct, mais peut intervenir à d'autres niveaux, suivant les circonstances qui ont frappé le cercle familial.

 

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